Résumé :
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Trente ans se sont écoulés depuis que la gérontologie sociale européenne a pris son essor à l'instar de son de son aînée d'Amérique du Nord. En Europe, en France, au détour des années 60, la nécessité s'est faite sentir de bâtir ici et là, souvent sous la pression des acteurs de terrain, des programmes de formation qui seraient à la fois carrefours de connaissances mais aussi espaces d'échanges de savoir-faire et de savoir-être pour les chercheurs, les professionnels des services, des institutions d'accueil et des collectivités publiques en charge des personnes âgées. Sont alors apparus dans les années 70-80, des diplômes d'université qui avaient pour objectifs de former des praticiens issus du champ gérontologique où il a longtemps suffi "d'avoir du coeur et de la bonne volonté". Aujourd'hui, les besoins en formation professionnelle, mais également initiale, sont porteurs d'espérance, notamment en termes de création d'emplois nouveaux, et la question de la capacité des universités à préparer à ces futurs métiers se pose. Il faut, à ce propos, souligner qu'il y a lieu de former les "étudiants" mais aussi l'environnement à des pratiques qui permettront l'apparition de démarche innovantes. (R.A.).
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