Résumé :
|
Alors que nous nous préoccupons des dépenses de santé pour l'an 2000 et que les acteurs sociaux s'interrogent sur l'embellie des prestations en redoutant que l'avenir nous réserve des années de restrictions, il est important de revenir sur l'année 1998, où les comptes de la protection sociale ont retrouvé quasiment un équilibre malgré un rebond des dépenses de santé. Notre société est engagée dans un processus où les progrès de la médecine doivent permettre à tous de bénéficier d'une meilleure qualité des soins qui a un coût, lequel risque d'être toujours trop élevé pour les pouvoirs publics. Il s'agit donc de faire des choix politiques pour déterminer comment les Français doivent et peuvent bénéficier d'un système de santé qui réserve de telles performances parce qu'il est également accessible en qualité au plus grand nombre et non réservé à une élite qui ne pourrait ni justifier des progrès de la recherche ni d'une politique hospitalière ambitieuse.
|