Résumé :
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Alors que la crise s'aggrave au fil des semaines et que l'année 2009 s'annonce comme particulièrement difficile, le débat sur les inégalités revient au premier plan. La question des inégalités est complexe notamment parce que ces dernières sont relativement difficiles à mesurer. Les "working rich", dans le langage anglo-saxon sont les nouveaux riches, ils ont remplacé les rentiers. Leur fortune vient de leur salaire et ils sont de plus en plus nombreux depuis dix ans, ce qui conduit à un accroissement des inégalités "par le haut". En France et au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Italie, le patrimoine se transmet de père en fils, la pauvreté aussi L'inégalité passe aussi par le logement. En France, depuis la guerre les progrès ont été considérables et les conditions de vie nettement améliorées. On dénombrait, en 2002, 1,8 millions de logements étaient surpeuplés, alors que deux tiers des résidences étaient sous occupées
A l'échelle mondiale, la fracture numérique interdit l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) à plusieurs milliards d'individus, vivant pour la plupart dans les pays du Sud. Mais en France, les inégalités en la matière sont également nombreuses. Un Français sur deux dispose d'un ordinateur et un sur trois seulement d'une connexion à l'Internet. Le niveau de vie reste toutefois un facteur déterminant de cette opportunité. Les transferts des administrations publiques "en nature" prennent la forme de services gratuits ou délivrés à faible coût. Ils concernent les domaines de la santé, de l'éducation et du logement social et visent à garantir aux individus un accès identique à ces services. Si le niveau de vie des ménages est affectée par les prestations et les prélèvements monétaires liés au système de redistribution, les transferts en nature apparaissent comme particulièrement efficaces car ils contribuent pour plus de 69% ) la réduction des inégalités
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