Résumé :
|
La présente chronique consacre son premier développememnt à de nouvelles réflexions sur "l'Etat actionnaire", nées des difficultés de France Télécom, puis sur les conséquences de la baisse boursière sur la valeur du patrimoine de l'Etat, et par voie de conséquences sur le déroulement de quelques privatisations ; puis sur ce que l'on appelle souvent le "retour de l'Etat", qui découle à la fois de malheureux exemples étrangers, qui incitent à se méfier désormais des privatisations et de l'évolution européenne, qui replace le "service public à la française" au centre de ses préoccupations, jusqu'ici obnubilées par le principe de concurrence ; enfin, sur les mécanismes et institutions chargées de préserver en France la rigueur des comptes, dont les défaillances aux Etats-Unis ont eu un grand rôle dans la crise boursière.
|