Résumé :
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Malgré l'évolution des moeurs et les progrès de la médecine, nous rencontrons tous les jours dans nos cabinets des femmes en souffrance physique et psychique : ce sont elles qui en grande majorité consomment des anxiolytiques, des antidépresseurs et l'alcoolisme se décline bien souvent au féminin. Emancipation ne rimerait donc pas forcément avec épanouissement ? Quant aux femmes du tiers monde, il n'est malheureusement pas encore question de libération, mais simplement de survie face aux violences physiques et sociales qu'elles subissent. Les femmes et les hommes sont de plus en plus considérés comme des marchandises à consommer ou à jeter. Ils ont tout intérêt à combattre ensemble les hiérarchies entre sexe et entre activité professionnelle et domestique, à réinvestir le champ de la solidarité et du social. Les soignants, les professionnels ont bien sûr un rôle à jouer dans ce mouvement de résistance contre l'irrespect de la personne en permettant aux femmes de se réapproprier leur corps pleinement et de revendiquer leur indispensable complémentarité.
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