Résumé :
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Posséder un savoir secret peut s'avérer maturant ou destructeur, pour soi et pour l'entourage à qui on ne le communique pas. En faire confidence à un soignant, diagnosticien ou thérapeute, est souvent un signe de confiance, mais qui peut mettre celui-ci dans une position embarrassante. C'est celle-ci que discute l'article : comment gérer les confidences de l'enfant, réelles ou imaginées comme telles par celui qui les reçoit, en entretien individuel ? Comment faire un choix entre des valeurs telles : la reconnaissance du droit à l'intimité ; le devoir d'éducation, qui connote souvent que les parents soient bien informés ; le devoir de protection... ? L'article propose une manière de raisonner qui intègre la prise en compte de ces différents paramètres. On y discute également de la gestion des confidences des parents, et essentiellement des "secrets de famille". Enfin, on y décrit brièvement ce qu'il est de la gestion des confidences en équipe soignante multidisciplinaire.
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