Résumé :
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Dans la montée en puissance, en une décennie, du thème de la qualité de l'air dans l'opinion, pourquoi parle-t-on autant de la pollution à Paris ? Cette question peut-être précisée dans deux directions distinctes : - pourquoi à Paris plutôt que dans des villes de province, ou dans des métropoles étrangères ? mais aussi pourquoi à Paris plutôt que dans la petite couronne, dans l'agglomération parisienne, ou dans l'ensemble de l'Ile-de-France ? En ce qui concerne la première interrogation, l'auteur pense que la situation en agglomération parisienne ne mérite pas une telle notoriété. En ce qui concerne la seconde, la pollution mesurée en proche couronne ne se distingue pas de la situation parisienne. Lors du dépassement du seuil d'alerte pour le dioxyde d'azote le mardi 10 octobre 1995, c'est le nord des hauts-de-Seine qui a été le plus affecté. Ce sont pourtant les autorités publiques compétentes pour Paris qui ont été régulièrement mises en cause, à travers la presse. Pourquoi ? Un autre auteur a déjà produit une analyse intéressante et documentée de la prise en charge progressive du problème de pollution atmosphérique par les groupes politiques parisiens. Il est tentant d'ouvrir le champ à un espace géographique et institutionnel plus vaste, quitte à proposer une grille de lecture simplifiée. (adapté du texte).
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