Résumé :
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Il est dorénavant acquis que l'environnement - au sens large-constitue un important déterminant de la santé sur lequel il est possible d'agir. La fatalité n'y existe plus : réduire les pollutions est un facteur efficace d'amélioration de la santé, de réduction des morbidités et de la mortalité prématurée. L'échec prévisible le 25 novembre, de la conférence de la Haye (Pays-Bas) sur la protection de l'environnement et la tentative de mettre en place un programme planétaire de diminution des émissions de CO2, provoqué par le refus américain de se comporter de manière responsable, et d'investir pour que ses propres enfants aient le droit demain de respirer un air qui ne rende pas malade, cet échec donc, marque caricaturalement l'impuissance des pouvoirs politiques face au pouvoir économique et financier mondialisé, et rappelle que la seule manière de faire reculer ces forces négatives est la mobilisation des associations, des citoyens, de l'opinion publique, bref, d'un "lobbying" de la société civile à l'échelle transfrontalière, une variante de notre démocratie sanitaire.
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