Résumé :
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Apprendre que l'on est atteint d'une maladie considérée comme létale provoque de nombreux bouleversements psychiques. Mais que ce pronostic mortel soit remis en cause, qu'un espoir de survie apparaisse, et c'est un autre remodelage psychique qui est alors exigé. De quelle nature ? Il a été souvent qualifié de "deuil du deuil". Ce modèle du deuil ne nous paraît pas, d'un point de vue psychopathologique, très probant. Nous le discutons, et en proposons un autre, référé au rapport de la mort et du savoir. Ce sont les mythes, en particulier celui d'Oedipe à Colone, et les situations de patients atteints par le VIH et traités par les "nouvelles multi-thérapies antirétrovirales" qui fournissent les points d'appel et les références cliniques de cette réflexion.
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