Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST h7g3R0x1. Diffusion soumise à autorisation]. Pour multiplier les services de planification familiale en dehors des dispensaires traditionnels, les programmes de soins de santé génésiques ont employé des services communautaires de planification familiale permettant de recenser les femmes susceptibles d'utiliser des méthodes hormonales de contraception en toute sécurité (plus précisément, des contraceptifs oraux et injectables). L'un des outils les plus importants de ces services est le questionnaire de contrôle. Celui-ci consiste en général en une série de questions auxquelles il faut répondre "par oui ou par non", permettant d'identifier certaines contre-indications (par exemple l'allaitement au sein ou des antécédents d'accident vasculaire cérébral) qui empêchent les clientes d'utiliser des contraceptifs hormonaux sans évaluation médicale. Ils sont surtout très utiles dans les régions reculées ou dans les endroits où il n'y a pas de personnel ayant une formation médicale. Toutefois, des problèmes peuvent se poser lorsque ces questionnaires de contrôle sont basés sur des critères dépassés ou inexacts, ne reflétant plus les connaissances actuelles que l'on a de l'innocuité des méthodes. Par exemple, un agent des services communautaires de planification familiale peut, pour cette raison, ne pas donner à une femme qui pourrait le prendre le contraceptif de son choix ou, à l'inverse, lui offrir une méthode contraceptive qui n'est pas sans danger pour elle sur le plan médical. (...)
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