Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST Q8TXOR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Deux domaines bilharziens sont classiquement opposés au Brésil : une aire du Nordeste dite endémique qui concentrerait la plupart des cas et où la schistosomose serait un problème ancien et majeur, et un ensemble très discontinu de foyers jugés récents et de peu d'importance épidémiologique. Cette opposition, qui participe à la stigmatisation du Nordeste, se fonde sur une histoire de cette pathologie que l'on peut contester, en montrant tant le caractère récent de la contamination d'une partie de l'aire endémique que l'ancienneté de certains foyers dits isolés. Cette contestation pose le problème de l'isotropisme pathogène de l'espace examiné alors région par région. En Amazonie, des facteurs humains et malacologiques expliquent la faible transmission malgré l'apport de nombreux contaminateurs, et leur moindre présence autour de Belém la contamination de cette ville. Des faits comparables expliquent tant la protection globale du Plateau central que la concentration de cas à la périphérie de Brasilia. Ce sont les particularités de sa croissance urbaine et l'efficacité locale de la lutte qui ont épargné à Sao Paulo les hautes prévalences attendues, mais la taille de cette ville en fait néanmoins un pôle endémique majeur. (...)
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