Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST GCR0x3Uc. Diffusion soumise à autorisation]. On a souvent trouvé des insectes potentiellement dangereux pour la santé publique, notamment des moustiques, à bord d'aéronefs arrivant dans des pays où ces insectes n'existent pas. Les nombreux cas de "paludisme aéroportuaire" signalés dans des pays non impaludés sont la preuve indirecte de ce type de transfert. Les cas surviennent lorsque des anophèles parasités s'introduisent à bord des appareils dans les pays tropicaux d'endémie et s'en échappent au point d'arrivée. Il est probable que des moustiques contaminés par des arbovirus comme celui de la dengue ont été aéroportés de la même façon. Dans les pays non impaludés, le diagnostic est souvent tardif, et le malade décède parfois, car les médecins locaux ne soupçonnent pas le paludisme chez quelqu'un qui n'a pas séjourné sous les tropiques. Il arrive aussi que des espèces exotiques de moustiques forment des populations dans des pays où elles ont été importées. Elles constituent alors une menace en raison du risque de transmission de maladies. Pour éviter que des vecteurs d'espèces exotiques ne soient fortuitement aéroportés, l'OMS, en concertation avec ses centres collaborateurs dans plusieurs pays, a mis au point des méthodes et des matériels pour la désinsectisation des aéronefs en provenance de pays où les maladies transmises par les moustiques sont endémiques. Les essais sur le terrain ont montré que ces méthodes étaient efficaces. (...)
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