Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST 9VR0x9ti. Diffusion soumise à autorisation]. Selon l'OMS, 25% environ de toutes les grossesses dans le monde sont interrompues volontairement, soit environ 50 millions chaque année. Vingt millions de ces avortements se déroulent dans des conditions dangereuses, soit que les personnes qui les pratiquent n'ont pas la formation voulue, soit qu'elles utilisent des méthodes à risque, voire les deux à la fois. La mortalité liée aux avortements représente au moins 13% de la mortalité maternelle dans le monde. La prévention de la morbidité et de la mortalité dues aux avortements dans les pays où elles restent élevées relève de la santé publique et elle fait partie des initiatives pour une maternité sans risque. Le présent article examine les changements à apporter à la politique générale et à la prestation des services de santé pour éliminer les risques associés aux avortements. Il s'inspire d'articles publiés dans les pays en développement où ces questions ont été étudiées et où certains de ces changements ont été effectués. Bien que la fécondité ait baissé de moitié ou presque dans les pays en développement depuis les années 60, la volonté de contrôler et d'espacer les naissances s'est développée plus rapidement que la pratique de la contraception. La baisse de la fécondité est parfois imputée à la seule efficacité de la contraception mais l'interruption volontaire de grossesse est un important facteur complémentaire. (...)
|