Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG R0xjgXpj. Diffusion soumise à autorisation]. En raison de sa prévalence et de sa morbidité, la douleur chronique est une problématique importante dans la pratique gériatrique. Même si certains croient à l'existence d'une presbyalgie associée au vieillissement, il semble que la sénescence modifie peu la perception de la douleur. Chez les patients âgés, les conséquences néfastes de la douleur chronique sont nombreuses et incluent la dépression, les troubles du sommeil, la réduction de la mobilité et une plus grande utilisation des services de santé. Une évaluation complète de la douleur chez un patient gériatrique doit inclure toutes les dimensions de l'expérience de la douleur, soit les composantes sensorielles (intensité, durée, localisation), les impacts affectifs et fonctionnels, de même que les facteurs modulateurs, comme les fonctions cognitives, les croyances entretenues par le patient et les stratégies d'adaptation. L'intensité de la douleur peut être évaluée adéquatement chez la plupart des patients âgés, grâce à des adaptations des échelles psychométriques. L'évaluation de la douleur chez les patients présentant des troubles cognitifs sévères est particulièrement difficile et nécessite des sources d'information alternatives, dont l'observation de comportements douloureux. Une prise en charge adéquate de la douleur chronique est possible chez les patients gériatriques, grâce à des programmes adaptés à leur spécificités.
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