Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC YMR0x1YX. Diffusion soumise à autorisation]. Les lois dites de bioéthique du 29 juillet 1994 devraient être révisées. Elles affirment le respect auquel a droit l'être humain dès le commencement de la vie et soulignent l'indisponibilité du corps humain, de ses éléments et de ses produits. Mais des solutions restent à trouver pour pallier la pénurie d'organes à transplanter. L'embryon humain bénéficie d'une protection à travers un statut implicite et composite. Mais la pression de la science amènera-t-elle, de concession en concession, à une réification de l'embryon et à la conception d'une personnification, progressive ou par paliers, de l'embryon en fonction des stades qui conduisent l'agrégat cellulaire initial à la naissance ? Jusqu'où pourra conduire la dissociation de fait entre la vie humaine (qui commence dès l'oeuf fécondé) et la personne humaine ? L'auteur, professeur de neurologie, président du Comité d'éthique au CHU de Poitiers répond à ces questions. (R.A.).
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