Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par CREDES R0xID3Xt. Diffusion soumise à autorisation]. La Couverture Maladie Universelle (CMU) vise à faire disparaître les inégalités face à la prévention et l'accès aux soins. Son instauration depuis le 1er janvier 2000 a élargi le droit à l'assurance maladie, notamment pour les nombreuses personnes en situation de grande exclusion qui, jusqu'à présent étaient dépourvues momentanément ou durablement de protection sociale. L'amélioration des solidarités publiques a-t-elle favorisé des comportements singuliers face aux systèmes de santé ? Ces attitudes sont-elles transitoires ou, sont-elles plus profondément liées au niveau de vie ? Pour répondre à ces interrogations, une analyse comparative des dépenses de santé des bénéficiaires de la CMU, et des autres personnes protégées par le Régime général a été réalisée à partir de l'Echantillon Permanent des Assurés Sociaux (EPAS). Cette étude porte sur les personnes ayant effectivement consommé des soins. Pour mieux caractériser les premiers effets de la couverture complémentaire, les consommateurs de soins couverts au titre de la CMU ont été divisés en deux groupes : d'un côté, les personnes protégées selon le critère de résidence (régime de base), et de l'autre, celles bénéficiant exclusivement de la couverture complémentaire (et non de la CMU de base).
|