Résumé :
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La surveillance et la gestion de la qualité de l'air représentent de bons indicateurs de la gestion politique du risque sanitaire. La pollution atmosphérique est définie par les risques et les conséquences nuisibles qu'elle induit. La qualité de l'air peut avoir des impacts sur la santé humaine mais aussi sur le milieu naturel, la végétation, les édifices bâtis ou même l'équilibre général de la planète. D'après la législation française, elle relève de la compétence de l'Etat alors que les collectivités territoriales détiennent de nombreuses solutions préventives. Ces enjeux situés à la frontière entre santé et environnement, entre national et local, entre économie et développement rendent le jeu des acteurs complexe et évolutif. Dans ce contexte compliqué, le monde associatif, avec ses structures flexibles, a joué un rôle essentiel qui sera analysé ici dans le cadre spatio-temporel de la Lorraine. Actuellement, la surveillance de la qualité de l'air est complexe puisque s'entrecroisent des préoccupations techniques, sanitaires et politiques. L'exemple de la Lorraine, et spécialement de l'agglomération nancéienne, illustrent de manière significative cette évolution vers la complexité. Trois points sont discutés successivement : - la qualité de l'air, une préoccupation de santé publique et la création de l'APPA ; - la qualité de l'air entre les collectivités territoriales et l'Etat ; - la qualité de l'air : une gestion de plus en plus complexe. (adapté du texte).
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