Résumé :
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La vieillesse est le résultat d'un parcours de vie et d'une construction sociale, bien plus que d'un état pathologique déficitaire, voire une maladie, selon un paradigme biomédical souvent réducteur. La priorité des années à venir est bien d'abord de changer le regard social et de redonner à la vieillesse sa valeur positive, sans bien sûr nier les problèmes liés aux incapacités physiques et psychiques qui peuvent survenir lors du vieillissement. La vieillesse ne peut en aucun cas être simplement assimilée à un déclin ou à une déchéance inéluctable, même pour ceux qui sont atteints d'incapacités sévères. Au-delà des solutions techniques, les familles et les professionnels se doivent d'intégrer en permanence l'humanité et la dignité des gens qu'ils aident à vivre. Le système français de prise en charge de la vieillesse " qui va mal " repose massivement sur l'aide des familles. La majorité des personnes vieillissantes avec des incapacités de vie quotidienne se trouvent à domicile, car tel est leur souhait. Pourtant, les politiques publiques de maintien à domicile n'ont jamais bénéficié des moyens financiers nécessaires à leur mise en uvre.
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