Résumé :
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L'hospitalisation, avec la coupure radicale qu'elle entraîne par rapport à l'activité normale, familiale, professionnelle et sociale, est une situation à laquelle nous sommes tous probablement confrontés, un jour ou l'autre. Cette " coupure " souvent soudaine est, c'est l'évidence, fréquemment génératrice d'isolement du patient ou du résident qui se trouve confronté sans préparation à l'inactivité, au sentiment d'impuissance, à la souffrance, à la solitude et à l'angoisse que ces bouleversements provoquent sur une personne déjà blessée dans son intégrité physique par conséquent affaiblie physiquement et moralement. S'il est une matière dans laquelle les conceptions philosophiques et éthiques sont incontournables, c'est bien celle de l'assistance morale, religieuse ou philosophique: le respect du pluralisme des convictions exige absolument que les personnes isolées par le fait de l'hospitalisation (que cet isolement soit accidentel, passager ou chronique) puisse satisfaire naturellement, sans effort particulier, sans démarches contraignantes, leur désir de contact humain. C'est cet objectif que veut rencontrer Le soignant entre la vie et ses représentations. Les contacts nécessaires qui ont abouti à ce travail constituent déjà un fait important: le pluralisme ne peut être une concession de la pensée. Il est ce qui fait la richesse spirituelle de la démocratie... S'il est une matière dans laquelle les conceptions philosophiques et éthiques sont incontournables, c'est bien celle de l'assistance morale, religieuse ou philosophique: le respect du pluralisme des convictions exige absolument que les personnes isolées par le fait de l'hospitalisation (que cet isolement soit accidentel, passager ou chronique) puisse satisfaire naturellement, sans effort particulier, sans démarches contraignantes, leur désir de contact humain. C'est cet objectif que veut rencontrer Le soignant entre la vie et ses représentations. Les contacts nécessaires qui ont abouti à ce travail constituent déjà un fait important : le pluralisme ne peut être une concession de la pensée. Il est ce qui fait la richesse spirituelle de la démocratie.
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