Résumé :
|
Ni virus ni bactérie, le prion, encore mal connu, fait peur. L'inquiétude semble moins liée à l'incertitude scientifique - ampleur de l'épidBemie humaine, modes précis de transmission, conseils de précautions qu'au retard pris par les politiques pour mettre en oeuvre le fameux principe de précaution : interdiction totale des farines animales, dépistage intensif des bovins, sélection du plasma... En France, le scandale du sang contaminé a modifié la donne. Le rôle du médecin consiste à aider à trier le vrai du faux, sans dramatiser ni rassurer à outrance.
|