Résumé :
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Même si la question du soutien de la parenté aux chômeurs n'est pas un champ de recherche autonome et défini stricto sensu, les nombreuses études sur les aides familiales permettent de mesurer l'ampleur et le rôle de ce type de solidarités face au chômage. Les aides matériels la cohabitation notamment ou financières apparaissent dans un premier temps multiples et de grande ampleur. L'aide spécifique à la recherche d'un emploi qu'un demandeur peut trouver auprès de sa famille montre, cependant, les limites du soutien familial. Face aux conséquenses du chômage, ce soutien est socialement très inégalement réparti et intervient diversement en fonction de l'âge de la personne aidée et de la durée de la période de chômage. Même si on peut difficilement lier durée du chômage et déliquescence des liens familiaux, des explications psychologiques peuvent faire comprendre l'exclusion progressive des chômeurs de leurs réseaux d'entraide.
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