Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xnGr8k. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Notre étude vise à déterminer si l'exposition interne à l'arsenic inorganique chez les résidents vivant à proximité d'une fonderie en activité diffère de celle des résidents d'une localité semblable, mais sans source anthropogénique d'arsenic inorganique. De plus, nous examinons les facteurs pouvant contribuer à une exposition interne à l'arsenic inorganique dans ces populations. Méthode : Nous avons mené une étude transversale pour déterminer si l'exposition interne récente à l'arsenic inorganique chez les résidents vivant à proximité d'une fonderie en activité ayant des niveaux connus élevés d'arsenic dans le sol diffère de l'exposition des résidents vivant dans une localité semblable sur le plan sociodémographique, mais sans source ponctuelle d'arsenic. Des renseignements personnels ont été recueillis auprès des participants à la faveur d'entretiens à domicile, et nous avons prélevé des échantillons de la première urine du matin pour évaluer l'exposition interne récente à l'arsenic. Résultats : La concentration moyenne d'arsenic inorganique dans les urines des résidents vivant dans la localité exposée était de 7,11 mug/L (écart-type [ET] 4,53, N=368) ; dans la localité non exposée, elle était de 7,19 mug/L (ET 5,63, N=321). La différence de concentration en matières inorganiques dans l'urine n'était pas significative (p=0,83). Une analyse de régression a montré que l'âge et le sexe étaient des prédicteurs significatifs d'une exposition interne, les niveaux d'exposition étant plus élevés chez les hommes et dans les groupes d'âge plus jeunes. Conclusion : D'après les analyses des données recueillies, les résultats ne démontrent pas de différence significative dans l'exposition interne récente à l'arsenic inorganique entre la localité ayant une source industrielle ou autre source ponctuelle de contamination à l'arsenic présent dans l'environnement et la localité n'ayant pas de telle source. Cependant, les caractéristiques individuelles comme l'âge et le sexe contribuent de façon importante aux niveaux d'arsenic inorganique dans les urines.
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