Résumé :
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L'aventure de la vie a commencé dans l'eau. Cet élément naturel nous est devenu si familier que nous le croyons omniprésent et même abondant. Erreur. L'eau douce ne représente que 3% de l'élément liquide qui baigne la planète, et les trois quarts de ce reliquat sont bloqués dans les glaces polaires. Cette ressource vitale est en fait très inégalement répartie à la surface de la Terre : Djibouti dispose de 23 mètres cubes par habitant et par an quand l'Islande en a presque 700 000 ! Même là où elle abonde, l'eau devra être payée de plus en plus cher. Car il faut la traiter pour la rendre potable et l'épurer ensuite avant rejet. Des groupes industriels puissants, comme la Compagnie générale des Eaux ou la Lyonnaise, se disputent ce marché dans le monde entier. A coups de milliards... Elle suscite aussi bien des convoitises lorsqu'il s'agit de construire des barrages pour fabriquer des kilowatts ou irriguer une plaine agricole. Au Proche-Orient, le contrôle de la ressource a déjà déclenché des guerres. La maîtrise de l'eau, à l'aube du vingt-et-unième siècle, l'emporte sur le pétrole ou les minerais. L'avenir est à "l'or bleu". (R.A.).
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