Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CRIPS IbR0x4T0. Diffusion soumise à autorisation]. La prévalence du VIH en milieu carcéral est estimée à dix fois ce qu'elle est en milieu libre. La vie carcérale expose les détenus au risque VIH du fait de pratiques liées à la sexualité ou à l'usage de drogue. La position des autorités a d'abord consisté à nier la survenue de ces situations, prohibées par les règlements intérieurs. Une circulaire rend possible l'accès des préservatifs en détention, mais il est plus ou moins aisé selon les modalités concrètes de mise à disposition (accès libre ou sur demande). L'accès au matériel stérile d'injection est encore plus complexe, or les drogues circulent en prison, même si la reconnaissance de cette réalité par les autorités date de 1996. (R.A.).
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