Résumé :
|
Sous l'impulsion des conventions européennes et des revendications des associations d'usagers, le cadre législatif du secteur médico-social a été rénové dans le sens d'une pleine participation des usagers. Si les textes concernant les structures de la petite enfance, notamment le décret de 2000, permettent l'accueil des jeunes enfants handicapés, on peut regretter qu'ils n'incitent pas à la faire ; ils ne précisent pas de dispositions particulières d'encadrement et de formation. On peut s'interroger également sur la couverture territoriale des modalités d'accueil de la petite enfance, notamment en milieu rural. La question du handicap est une situation qui engage collectivement et pas seulement les professionnels. Il s'agit de tenter de concilier les mêmes et les différents. Participer c'est vivre avec les autres, c'est apporter quelque chose de nouveau aux autres, c'est faire tomber les peurs pour affronter les différences. L'inclusion c'est l'affaire de tous, elle doit se vivre dès le plus jeune âge. La question des limites à l'accueil en structures petite enfance d'un enfant handicapé est centrale. A priori, il n'y a pas de limite, car il importe essentiellement de se poser la question suivante : est-ce que cela apporte quelque chose à cet enfant là ?
|