Résumé :
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Assouplissement découlant vers des aménagements, le dossier des 35 heures est le plat de résistance au menu des réformes sociales de cette rentrée 2002. François Fillon, lors de la commission nationale de la négociation collective du 6 septembre, a mis les partenaires sociaux en situation de responsabilité, selon ses propres termes, en clarifiant les objectifs : "Harmonisation rapide et ambitieuse des SMIC, amplification de la baisse des charges destinée à une maîtrise du coût du travail et assouplissement des 35 heures permettant de mieux répondre aux besoins de notre économie et aux aspirations des salariés : voilà le triptyque volontariste que le gouvernement propose". Largement inspiré du récent avis du Conseil économique et social, le "projet de loi relatif aux salaires, au temps de travail et au développement : assouplissement des 35 heures" sera déposé le 2 octobre à l'Assemblée nationale en première lecture. Les 35 heures seront donc assouplies pour les smicards (et les smics harmonisés), pour les cadres, mais également dans l'administration, c'est ce qu'annonçait récemment Jean-Paul Delevoye, le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire. De même que le passage des 35 heures s'est réalisé par étapes pour les grandes et les petites entreprises, celles de moins de 20 salariés plus particulièrement le retour aux 39 heures n'est pas acquis. (...).
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