Résumé :
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Dans une récente chronique à propos de l'affaire Messier/Vivendi, Jacques Julliard concluait son propos par ce vibrant appel : "la réforme de l'entreprise et du pouvoir économique, voilà l'urgence, voilà le chemin." Après avoir fustigé l'attitude du conseil d'administration qui "caquetait gravement" "Comme il a raison, comme il est sage !", l'éditorialiste réclamait la fin de "la monarchie d'entreprise" pour instaurer une firme où le salarié aurait "le droit de dire son choix sur sa propre condition, sur son propre avenir, sur le choix de ses dirigeants". Pour certains experts en management, experts ou techniciens, les choses sont simples : l'entreprise n'a pas besoin d'une réforme globale. Il est dans sa nature même de s'auto-réformer en fonction des changements de son environnement. C'est tout l'intérêt de ce dossier que la Revue Française de Gestion publie dans ce numéro sur James March de montrer qu'il y a pas de pouvoir illimité en matière de gestion et qu'un dirigeant a tort de croire être un moment tout-puissant même s'il se baptise lui-même, "JM6" c'est-à-dire en fin de compte "maître du monde".
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