Résumé :
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Réussir l'accueil des gens du voyage est aujourd'hui au centre des préoccupations de l'ensemble des partenaires sociaux relayés par les représentants des collectivité locales. Du terrain vague à l'aire aménagée en concertation avec les principaux intéressés, les solutions sont multiples et les élus se doivent désormais de favoriser un véritable accueil tsiganes. Au XVème siècle, les premiers nomades, victimes de nombreuses persécutions, sont arrivés sur le sol français. Tsiganes, Roms, Manouches, Gitans, Yéniches ont subi le rejet et l'exclusion. Population aux multiples origines, citoyens français à part entière, leur insertion dans la société contemporaine passe par des initiatives nouvelles en matière de logement, de formation et de santé, et par la définition d'un nouveau statut. Cependant, toute action sera vaine s'il n'y a pas une volonté affirmée, de part et d'autre, de vivre ensemble. La reconnaissance est liée à la connaissance. L'ouverture des frontières à l'Est de l'Europe, ou les tsiganes, on toujours vécu dans un statut précaire, fait ressortir l'urgence d'un accueil adapté à l'Ouest. Quels territoires pour les nomades aujourd'hui ? Une question qu'il est urgent de résoudre dans une société qui, précisément, met en avant la mobilité comme facteur d'efficacité et de dynamisme.
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