Résumé :
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L'enseignement de la morale et l'éducation civique qui étaient au coeur de la politique scolaire française depuis Jules Ferry ont pratiquement été abandonnés alors que pourtant, l'Ecole, affirme Christian Nique, a un rôle majeur à jouer pour assurer la cohésion de la société et remédier à "l'ère du vide" qui résulte de l'essor de l'individualisme. Plaidant pour que l'Ecole n'abdique pas cette responsabilité, l'auteur s'interroge d'abord sur la différence qui pourrait exister entre l'éthique - concept aujourd'hui beaucoup mieux accepté - et la morale - qui renvoie certes à l'idée d'un ordre supérieur imposant aux hommes une conduite - pour finalement conclure que, au-delà de la querelle sémantique, la société ne saurait vivre sans lois, au risque de se trouver alors disloquée ou victime d'un "ordre moral" imposé par une minorité... L'auteur milite pour que l'Ecole - peut être est-ce la dernière institution à pouvoir jouer ce rôle - redonne une place centrale à l'éthique, à la morale, au civisme qui seront demain plus nécessaires que jamais.
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