Résumé :
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Le sommet de Durban en Afrique du Sud qui réunit du 28 novembre au 9 décembre les Etats qui ont souscrit à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ne devrait pas permettre d'avancées significatives. Depuis l'échec du sommet de Copenhague en 2009, le dossier est largement bloqué à l'échelle internationale. Pourtant, les émissions de gaz à effet de serre après deux années de quasi-stagnation, ont connu l'an dernier une forte hausse, +5,8%, et les événements climatiques catastrophiques se sont multipliés ces derniers mois, faisant craindre le pire si l'objectif d'une augmentation de 2 degrés de la température moyenne est dépassé. Les pays émergents, tels que la Chine et l'Inde, sont accusés d'être à l'origine de l'augmentation des rejets de CO2 et de bloquer les négociations climatiques. Mais la réalité est plus complexe : si en 2010, les émissions chinoises et indiennes ont augmenté de 10 et 9%, les pays riches émettent encore la moitié des gaz à effet de serre mondiaux et ont une responsabilité historique en la matière.
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