Résumé :
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L'activité des pharmacies hospitalières a été longtemps sous-estimée. Les temps ont changé, elle a peu à peu gagnée ses lettres de noblesse. et sans doute rançon de cette évolution le pharmacien hospitalier apparaîtrait-il maintenant comme un responsable possible au yeux de la justice, si quelque accident devait se produire dont le médicament serait à la source. C'est néanmoins par une de ses activités qui n'est pas directement en relation avec le médicament qu'il retient aujourd'hui l'attention des responsables de tous bords. Au nombre de ses missions figure en effet la responsabilité des dispositifs médicaux stériles, et il existe effectivement plusieurs bonnes raisons pour un responsables hospitalier de s'inquiéter à leurs propos. La 1ère est conjoncturelle : comme l'affaire du sang contaminé, les accidents dont a été responsable le mycobacterium xenopi dans une clinique privée, s'ils n'ont pas en le même retentissement dans l'opinion publique, ont naturellement conduit les spécialistes à s'interroger sur les moyens de combler les lacunes et les carences susceptibles d'engendrer d'aussi regrettables conséquences. La 2ème est plus générale et tient à la remarquable évolution de la jurisprudence sur la responsabilité des hôpitaux dans les infections nosocomiales. Il était logique dans un tel contexte, que les feux des projecteurs se focalisent sur celui qui semblait le responsable naturel de la stérilisation dans lesdits établissement : le pharmacien.
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