Résumé :
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S'il est évident que le médecin ne s'arrête pas à la mort et qu'il a encore bien des devoirs vis-à-vis de celui qui vient de mourir, de sa famille et de ses proches, de la société, ces obligations ne le passionnent guère, qu'il soit praticien libéral ou hospitalier ou même étudiant. Pourtant la mort crée des droits vis-à-vis de l'Etat, des successeurs, des familles, voire des sociétés commerciales, après avoir nécessité des opérations funéraires. Elle suscite également des interrogations de la puissance publique en cas de mort suspecte ou violente. Enfin le corps est inaliénable et l'atteinte à l'intégrité du cadavre relève de l'article 225-17 du Code pénal (condamnation jusqu'à un an de prison et 100 000 francs d'amende. Ainsi, si de son vivant existe un individu avec ses droits et obligations, sujet de droit, le cadavre sera lui aussi soumis à u statut juridique, il est objet de droit. Il n'existe pas, paradoxalement, de définition juridique de la mort : aucun texte législatif ou réglementaire ne la définit, mais la réglementation prévoit et stipule des dispositions pour les actes de décès.
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