Résumé :
|
Les transplantations d'organes sont aujourd'hui une solution thérapeutique courante et efficace à la disposition des patients. Toutefois, elles restent une spécialité extrêmement coûteuse tant en moyens financiers, matériels, qu'humains. C'est pourquoi les pouvoirs publics nationaux ont rapidement encadré juridiquement l'activité de transplantation, tout en tentant d'en planifier le développement. Ce cadre normatif et planificateur n'obère pas cependant toute initiative des centres hospitaliers concernés par ce domaine. Au contraire, une telle activité peut être l'occasion , pour un centre hospitalier universitaire comme celui de Nancy, d'élaborer une véritable stratégie de développement. Après avoir établi le diagnostic de l'activité nancéienne de transplantations, qui s'avère certes bien positionnée, mais aussi en proie à des premiers dysfonctionnements et effets pervers, de nouveaux axes de développement possibles seront étudiés. Dans un premier temps, de nouveaux avantages concurrentiels semblent devoir être rechercher au travers d'une stratégie fondée sur la minimisation des coûts (concentration des équipements, regroupement organisationnel) et ce à l'aide d'une évaluation médico-économique transparente et permanente. Dans un second temps, une stratégie de différenciation, valorisant à la fois les synergies et les connexions internes entre les différents segments d'activité concernés par la transplantation, ainsi que l'amélioration de la coordination des actions de suivi des patients avec les partenaires extérieurs du C.H.U.N., devraient engendrer les avantages concurrentiels décisifs. Il en va de l'avenir de la transplantation au CHU de Nancy, ainsi que de la cohérence et de la qualité de prise en charge des patients au sein de cet établissement (R.A.)
|