Résumé :
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Le protocole de Kyoto reconnaît, à travers ses mécanismes de flexibilité, qu'un pays peut atteindre une partie de son objectif de réduction en finançant la réduction des émissions à l'étranger. Le protocole favorise alors, de façon implicite, la mise en place d'un tel système au niveau national puisque les entreprises doivent opérer dans le cadre d'un système de permis d'émission échangeables si elles veulent bénéficier directement de ces mécanismes de flexibilité. C'est ainsi que la plupart des pays de l'Annexe B ayant ratifié la protocole privilégient la mise en place d'un système de permis d'émission ; c'est le cas notamment du Canada et des pays de l'Union européenne.
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