Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 2WJR0xtP. Diffusion soumise à autorisation]. Le présent article décrit les avantages potentiels des technologies de l'information et de la communication (TIC) en ce qui concerne le secteur de la santé dans les pays en développement, donne des exemples d'expériences positives réalisées en Inde et examine les difficultés qui freinent ce potentiel. Le développement des TIC peut contribuer à améliorer la santé de trois façons au moins : en tant qu'outil de formation continue, elles permettent aux personnels de santé de se tenir informés des progrès de la connaissance ; elles peuvent améliorer la prestation des services de santé et la gestion des catastrophes dans les régions pauvres et reculées ; et elles peuvent aussi améliorer la transparence et l'efficacité de l'administration, avec comme conséquence un meilleur fonctionnement des services de santé publics et un meilleur accès à ces services. Ces avantages potentiels ne supposent pas nécessairement que tous les bénéficiaires puissent être directement atteints, d'où une réduction des coûts correspondant à un effet donné. Quelques expériences en cours en Inde, comme l'utilisation d'ordinateurs de poche par les agents de santé ruraux au Rajahstan, le projet de gestion des catastrophes naturelles dans le Maharashtra et l'informatisation des bureaux de village dans l'Andhra Pradesh et à Pondichéry sont autant d'exemples de moyens créatifs d'utilisation des TIC pour améliorer l'état de santé de la population locale. Il existe cependant des difficultés, telles que l'insuffisance de l'infrastructure matérielle, l'accès insuffisant de la majeure partie de la population au matériel informatique, et le manque de compétences techniques des utilisateurs potentiels. Nous soulignons le coût élevé de l'amélioration de l'accès à ces technologies et le problème de la répartition des ressources dans des pays pauvres manquant encore des équipements de base en matière de santé et d'éducation. (...)
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