Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xyFCZW. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Réévaluer la valeur pratique des données recueillies par autopsie verbale et qui, en l'absence d'informations plus définitives, sont utilisées pour décrire les causes des décès maternels et identifier les priorités des programmes visant à sauver des vies féminines dans les pays en développement. Méthodes Nous avons réanalysé les données d'autopsie verbale tirées d'une étude de 145 décès maternels survenus en 1995 à Guerrero, Querétaro et San Luis Potosi (Mexique), en tenant compte des autres causes de décès et en appliquant le système de classification de l'OMS. Les résultats ont aussi été comparés avec les informations figurant sur des certificats de décès imparfaits. Résultats La reclassification a montré d'importantes différences dans l'imputation des décès maternels à une cause médicale unique. Conclusion La méthodologie de l'autopsie verbale a ses propres limites en tant que moyen d'anamnèse. Au mieux, elle peut confirmer ce que l'on sait déjà, c'est-à-dire que la mortalité chez les femmes pauvres et n'ayant qu'un accès limité à des soins médicaux est plus forte que chez les femmes plus aisées, qui ont un meilleur accès à ces soins.
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