Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x78SE4. Diffusion soumise à autorisation]. L'intensification des échanges de biens, de personnes et L'intensification des échanges de biens, de personnes et d'idées associée à la mondialisation a contribué à une augmentation, à l'échelle mondiale, des maladies non transmissibles liées au mode de vie. Pour lutter contre ce type de maladies, une des approches consiste à encourager des modifications du mode de vie grâce à des campagnes d'éducation. Cette approche part du principe que les préférences alimentaires des gens sont liées à leurs habitudes de consommation et que ces habitudes peuvent être modifiées par des campagnes d'éducation. Pour tester cette hypothèse et les politiques qui en découlent, nous avons entrepris une vaste enquête sur les questions liées à l'alimentation au Royaume des Tonga au moyen d'un questionnaire. Des données portant sur les relations entre les préférences alimentaires, la valeur nutritionnelle attribuée aux aliments et la fréquence de la consommation ont été réunies aussi bien pour des aliments traditionnels que pour des aliments importés. Les résultats montrent que la consommation d'aliments importés préjudiciables à la santé n'a aucun rapport ni avec les préférences alimentaires ni avec la valeur nutritionnelle attribuée aux aliments, ce qui laisserait supposer que des interventions reposant sur des campagnes d'éducation seraient sans effet sur les maladies liées à l'alimentation. Compte tenu des récentes initiatives en faveur de la libéralisation des échanges et de la création de l'Organisation mondiale du Commerce, il n'est pas possible d'utiliser les tarifs douaniers ou d'interdire certaines importations pour contrôler la consommation. (...)
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