Résumé :
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Sur la base de son expérience de médecin officiel et de santé publique, l'auteur souligne l'importance d'une communication plus à égalité ("horizontale'") et plus transparente entre soignés et soignants, en pratique de ville et particulièrement en milieu hospitalier. Il insiste sur l'exigence essentielle du consentement éclairé, fondé sur une information suffisamment complète et compréhensible. Cette exigence acquiert aujourd'hui d'autant plus d'importance au vu de la multiplication des potentiels technologiques, d'une part et du caractère surabondant de l'offre de soins, d'autre part. Il convient de poursuivre une réflexion approfondie, interdisciplinaire, sur les situations qui peuvent justifier un refus du patient de certains gestes diagnostiques ou thérapeutiques, ainsi que sur la revendication d'une prise en charge plus relationnelle (plus de "care" et moins de "cure", au sens des Anglo-Saxons). (résumé d'auteur).
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