Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST PTTSXR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Dès l'Antiquité, la pratique de l'art de guérir a créé des règles déontologiques basées sur des principes éthiques fondamentaux et adaptées à l'éthique de la société. L'acquisition des connaissances scientifiques et techniques, très importante durant ce 20e siècle, donne aux praticiens de la Santé l'option entre divers choix : ce dernier est fait suivant une analyse des "devoirs" ou des "conséquences". La déontologie associe continuellement ces 2 attitudes philosophiques sans modifier les 4 bases éthiques fondamentales (Beauchamp et Childress). Cette déontologie est modulée par l'évolution de notre société, de ses lois et de son éthique, mais aussi par les finalités médicales recherchées. Depuis le début du siècle, la toxicomanie suscite un problème grandissant pour les pays industrialisés. Nos Sociétés ont répondu par une politique de prohibition, de répression et d'emprisonnement. Cette politique a été développée jusqu'à un "état de guerre" sans en voir une amélioration. Au sein de la Société, il se crée une option de plus en plus marquée pour médicaliser la toxicomanie. En privilégiant la qualité de vie et le principe d'autonomie du malade, associée à la finalité classique de recherche du Bien (guérison), la déontologie de la Santé et de la médecine intègre l'usage de traitements palliatifs ou substitutifs. Le respect de l'éthique de la Santé exige de la Société d'avoir des moyens suffisants pour cette politique de médicalisation de la lutte envers la t...
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