Titre :
|
Grossesse extra-utérine : des facteurs liés à des anomalies de l'oeuf ? (1996)
|
Titre original:
|
Ectopic pregnancy : risk factors related to egg anomalies ?
|
Auteurs :
|
J. BOUYER ;
J. Coste ;
N. JOB-SPIRA ;
C. THARAUX-DENEUX ;
Inserm U 292. Hôpital de Bicêtre. Secteur Bleu "Pierre Marie" Porte 26. 82 rue du Général Leclerc. Le Kremlin Bicêtre. FRA
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 44, n° 2, 1996)
|
Pagination :
|
101-110
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Grossesse extra utérine
;
Epidémiologie
;
Avortement
;
Avortement spontané
;
Femme
;
Homme
;
Aberration chromosomique
;
Embryon
;
Facteur risque
;
Rhône Alpes
;
France
;
Europe
;
Gestation [pathologie]
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST t4R0xa2c. Diffusion soumise à autorisation]. Les facteurs de risque actuellement identifiés de grossesse extra-utérine (antécédents d'infection génitale, consommation de tabac au moment de la conception, dispositif infra-utérin, antécédents obstétricaux et chirurgicaux) permettent d'expliquer 60 à 65% des cas. Parmi les facteurs non identifiés, on peut envisager des anomalies de l'oeuf car on peut penser qu'un oeuf anormal migre moins bien dans la trompe utérine qu'un oeuf sain. Cette hypothèse est discutée à partir des données de deux enquêtes cas-témoins réalisées selon le même protocole et réunissant au total 1955 femmes. Nous avons observé une augmentation intrinsèque du risque de grossesse extra-utérine avec l'âge maternel, compatible avec cette hypothèse. Nous avons également étudié les liens entre grossesse extra-utérine et fausses couches spontanées, ces dernières étant considérées comme marqueur d'un terrain particulier caractérisant les femmes les plus susceptibles d'avoir des ovocytes porteurs d'anomalies d'origine chromosomique. Nous avons mis en évidence une liaison entre grossesses extra-utérines récidivantes et fausses couches spontanées (surtout fausses couches récidivantes), non expliquée par les facteurs de risque communs connus. La convergence de nos résultats (plus peut-être que leur poids individuel) permet ainsi d'étayer de façon indirecte l'hypothèse d'un rôle étiologique des anomalies chromosomiques de l'oeuf.
|