Résumé :
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Transformation du dispositif de prise en charge d'un Centre Provisoire d'Hébergement dont la mission et les objectifs sont l'accueil et l'insertion socio-professionnelle d'un public de réfugiés. Créé en 1976 avec 130 places, il en comporte aujourd'hui 35. En parallèle, une politique restrictive en lien avec le durcissement de la crise économique et sociale aboutit à une baisse du nombre de réfugiés statutaires. Paradoxalement, l'engagement associatif s'est concrétisé en 1994 par l'achat de locaux neufs pour continuer à rendre cette mission sociale. La diminution du nombre de C.P.H. sur le territoire ainsi que les modifications socio-économique ont amené à questionner le projet de prise en charge et à redéfinir les modalités. La mise à plat de nos pratiques pour une meilleure lisibilité, de nouveaux outils offerts par la réglementation, ainsi que la mise en oeuvre d'une démarche transversale avec différents acteurs associatifs, dans le cadre d'un projet de "jardin d'insertion" nous a permis d'affirmer des "plus" différenciateurs dans une logique "concurrentielle" avec les autres C.P.H. L'implication des salariés dans ce projet porteur a favorisé un nouveau dynamisme et une assurance face aux défis de demain. L'accueil de populations étrangères est un sujet sensible, quels que soient leurs statuts. Si le dispositif C.P.H. venait à disparaître, la réflexion actuellement en cours sur un projet d'accueil d'une autre population, permettrait éventuellement d'y remédier.
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