Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST w81WR0x2. Diffusion soumise à autorisation]. Chez les femmes en âge de procréer, la recherche d'une hématurie, d'une leucocyturie et d'une protéinurie pour détecter une schistosomiase urinaire peut être gênée par plusieurs facteurs : cycle menstruel, grossesse et infections génito-urinaires. Nous rapportons ici les résultats d'une étude effectuée dans une région d'endémie de Schistosoma haematobium située en République-Unie de Tanzanie. Cette étude a permis d'évaluer la sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive - chez les femmes en âge de procréer-d'indicateurs indirects de la schistosomiase urinaire mesurés au moyen de bandelettes réactives ainsi que la valeur prédictive des symptômes tels qu'ils sont décrits par les patientes, et de procéder par ailleurs à une estimation de la prévalence de la morbidité associée à S. haematobium. Au total, 303 femmes (dont 128 vivant dans des endroits à haut risque et 175 dans des endroits à faible risque) ont participé à cette étude, Une hématurie a été plus fréquemment retrouvée chez les femmes excrétant des oeufs de S. haematobium que chez les autres (65% contre 32%) La différence observée n'était pas significative pour la protéinurie (12% contre 9%) et la leucocyturie (57% contre 54%). Le potentiel prédictif de tous les marqueurs indirects de la maladie a été médiocre dans les endroits de forte endémie alors que, dans ceux de faible endémie, leur valeur prédictive négative a été élevée. (...)
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