Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST WgShPR0x. Diffusion soumise à autorisation]. La génétique moléculaire et, plus particulièrement, l'identification desgènes responsables de la vulnérabilité à la maladie mentale, renferme un énorme potentiel, qu'il s'agisse de comprendre la physiopathologie des troubles mentaux, d'élaborer une nouvelle épidemiologie des troubles mentaux axée sur le risque ou de découvrir des traitements pour guérir, et même prévenir, ces maladies incapacitantes, souvent mortelles. Cependant, si l'on veut tirer pleinement parti de la génétique, il faut au minimum se fixer pour but l'identification, le clonage et la caractérisation fonctionnelle des gènes de vulnérabilité à la maladie. Cette tâche s'est révélée plus difficile qu'on ne le pensait communément il y a dix ans. Aucun variant génétiquement simple, c'est-à-dire de type mendélien, des principales maladies mentales n'a été mis en évidence. Les études sur les jumeaux et les études cherchant à établir un lien entre le risque de maladie et leur localisation chromosomique révèlent la complexité génétique des maladies mentales. Aussi, contrairement à la chorée de Huntington ou aux rares formes familiales de la maladie d'Alzheimer, aucun gène n'est à l'origine à lui seul des troubles de l'humeur, de l'anxiété ou de la schizophrénie. Ces maladies semblent en fait résulter de l'interaction entre des locus nombreux agissant ensemble et des facteurs non génétiques. (...)
|