Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST tdR0xFFJ. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Il y a peu de données sanitaires récentes concernant les 6% de la population française d'origine étrangère. Ce constat est pour partie lié aux difficultés de mise en oeuvre d'études de l'état de santé de cette population. L'objectif était de montrer que l'état de santé perçue au sein d'une même communauté, dans son pays d'origine et dans son pays d'accueil, variait à niveau comparable d'état de santé diagnostiquée par le système de soins. L'objectif secondaire était d'étudier, au sein de la population émigrée, les variations de l'état de santé ressentie en fonction de l'état de santé diagnostiquée. Méthodes : Deux études transversales ont été réalisées auprès des femmes d'une même communauté aux Comores et à Marseille. La santé perçue était mesurée par un questionnaire générique validé en français : le Profil de Santé de Duke (PSD) ; la santé diagnostiquée par le questionnaire Ridit, un questionnaire proposé dans les enquêtes en population générale au niveau international. Les comparaisons des communautés autochtone versus émigrée prenaient en compte les principaux facteurs de confusion. Résultats : Les femmes émigrées présentent un meilleur état de santé perçue pour les principales dimensions du PSD : physique (71,0 23,8 vs. 55,9 23,0), mentale (74,6 19,3 vs. 50,0 18,5), santé générale (68,3 16,3 vs. 61,4 12,7) et santé perçue (62,7 32,9 vs. 57,1 48,2). Seule la santé sociale (59,2 21,8 vs. (...)
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