Résumé :
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Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la chute de la mortalité a d'abord été fondée en France sur le recul des maladies infectieuses grâce à l'usage des antibiotiques et à l'amélioration des conditions de vie. Cette étape a pris fin au début des années soixante ; la relative stagnation de la mortalité a alors mis en lumière la montée des causes de décès liées au mode de vie et à l'environnement (cancers, pneumopathies, accidents de la route). Un nouveau cours s'est installé vers 1970 avec la baisse de la mortalité cardiovasculaire grâce à de nouvelles thérapies de l'hypertension ainsi qu'à des progrès dans l'organisation des soins (création des centres hospitalo-universitaires, médecine d'urgence, etc.), pendant que les risques liés au mode de vie et à l'environnement ont évolué diversement (diminution de l'alcoolisme, poursuite de l'ascension du tabagisme, surtout masculin, limitation de la mortalité routière par la réglementation).
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