Résumé :
|
La première partie de cet article (n°1,2000/03) présente le rôle historique, involontaire, mais déterminant de la transfusion dans l'acquisition de la connaissance épidémiologique de la nature virale de la transmissibilité du sida. Ont été également abordé les principaux arguments ou interprétations, non dénuées de fondements scientifiques, qui tendaient à sous-estimer la signification de la séropositivité et l'incidence du sida chez les personnes infectées par le VIH. Cette deuxième partie propose d'analyser, toujours à travers la littérature médicale des années 1982-1986, les implications pratiques de ces débats scientifiques en termes d'évolution, dans un contexte d'incertitude, des attitudes médicales face aux options possibles pour prévenir la contamination des hémophiles et des transfusés tout en préservant la valeur thérapeutique des produits sanguins.
|