Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES P5QR0xN5. Diffusion soumise à autorisation]. En 1999,48 500 hommes adultes étaient détenus dans un établissement pénitentiaire de métropole. Leur histoire familiale, comparée à celle de l'ensemble de la population masculine, se caractérise plus fréquemment par la précocité et l'instabilité de leurs engagements familiaux. Ils vivent en couple deux ans plus tôt que les autres hommes et ont également leur premier enfant deux ans plus tôt. Dès avant leur incarcération, les liens qui les unissent à leurs compagnes sont fragiles : ils vivent plusieurs unions et de fréquentes ruptures. A leur entrée en prison, 40% des détenus ont déjà connu au moins une rupture au cours de leur vie conjugale contre 18% des autres hommes. L'incarcération fragilise encore les liens familiaux : l'absence de conjoint touche 60% des détenus. La séparation s'impose également à leurs proches : ainsi 51 500 enfants mineurs vivent sans leur père ou beau-père.
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