Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES R0xPYZ2q. Diffusion soumise à autorisation]. Les données présentées dans ce document proviennent de l'enquête Jeunes et carrières réalisée par l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) en 1997. Lorsque les jeunes ne vivent plus chez leurs parents, l'implication financière des familles reste forte, surtout pour les étudiants : entre 19 et 24 ans, 9 ménages étudiants sur 10 bénéficient d'une aide régulière de leur famille, qu'elle prenne la forme de versements monétaires, d'une aide au logement ou de la participation aux dépenses alimentaires. De ce fait, le taux de pauvreté des ménages étudiants est très sensible à la prise en compte des aides reçues. Si l'on ne tenait compte que de leurs seuls revenus, 90% d'entre eux seraient en dessous du seuil de pauvreté ; mais ils ne sont plus que 20% quand l'on inclut l'ensemble des aides apportées par la famille, occasionnelles ou régulières, financières ou en nature. A contrario, ce sont les jeunes ménages dont les membres sont inactifs (non étudiants) ou au chômage qui se trouvent dans la situation la plus précaire. Peu indemnisés en cas de chômage, moins diplômés et moins fréquemment aidés par leur famille, ces ménages ont un risque de pauvreté élevé : près de 50% après prise en compte des aides de la famille.
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