Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES a4CR0x0a. Diffusion soumise à autorisation]. La consommation d'alcool a fortement diminué au cours des dernières décennies. Il reste que le niveau de mortalité qui lui est liée demeure en France l'un des plus élevés de la Communauté européenne. L'impact réel de cette consommation excessive sur la mortalité est difficile à mesurer du fait que l'alcool, outre son impact direct, intervient comme facteur déterminant de décès accidentels ou intentionnels mais aussi comme facteur aggravant dans un grand nombre de pathologies. Dans la présente analyse, sont d'abord prises en compte les pathologies directement dues ou réputées principalement liées à une consommation excessive d'alcool : alcoolo-dépendance, cirrhose mais aussi cancer des voies aéro-digestives supérieures (VADS). C'est, en effet, à partir de la seule cause initiale de décès qu'est évalué le niveau actuel de cette mortalité, et que sont analysées les caractéristiques socio-démographiques des sujets les plus exposés, les tendances évolutives sur les vingt dernières années ainsi que les disparités géographiques. En fin de document toutefois sont fournies des estimations plus larges du nombre de décès attribuables à l'alcool par l'ajout de ceux où l'alcool apparaît comme cause associée ou encore avec des approches méthodologiques différentes (extrait).
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