Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST r8QR0xUc. Diffusion soumise à autorisation]. de logistique Des études menées entre 1989 et 1998 laissent à penser que les pays de la Région africaine n'ont pas progressé dans le domaine de la sécurité des injections au cours de cette période. On a observé dans la plupart des pays africains que très souvent les injections étaient pratiquées dans de mauvaises conditions, quel que soit le matériel utilisé, ce que confirme la fréquence élevée avec laquelle les abcès associés aux injections sont signalés, ceux-ci étant rapportés dans 40% des centres de santé du Swaziland, où l'on n'utilise que des seringues et aiguilles jetables, et dans 55% des centres de santé du Tchad, où l'on emploie un mélange de seringues jetables ou stérilisables. Toutefois, les abcès ne représentent que la partie émergée de l'iceberg que constituent les réactions indésirables faisant suite à une vaccination. En Afrique, où le virus de l'hépatite B et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) sont très fréquents, un modèle mathématique récent laisse à penser que les injections à risque pourraient entraîner chaque année la survenue de 0,78-1,56,0,25-0,5 et 0,05-0,1 million de cas d'hépatite B, d'hépatite C et d'infection à VIH respectivement. (...)
|